La vie nous confronte parfois, à nouveau, à ce que nous n’avons pas encore su comprendre ou intégrer.
C’est peut-être pour cette raison que je suis tombé sur l’histoire de la transplantation cardiaque d’Águeda.
Jusqu’alors, je n’avais ni réellement compris ni pleinement assimilé le message de celles et ceux qui, comme Águeda ou Maripaz — une ancienne collègue — toutes deux transplantées, invitent à profiter pleinement de la vie.
Si notre destin nous paraît souvent mystérieux, l’essentiel est sans doute de l’accompagner, de le suivre et de lui faire confiance, car il est le nôtre.
Je suis profondément reconnaissant envers Águeda, car grâce à elle et à son histoire, j’ai pu prendre conscience — cette fois avec le recul nécessaire — de la beauté de la vie et de sa fragilité.
J’espère que ce récit éveillera également quelque chose en vous. Je souhaite partager ici un texte que Maripaz Soler, transplantée des poumons, nous a laissé en 2012, et dont les mains apparaissent sur la première photographie de l’exposition :
« Je suis reconnaissante pour la vie qui m’a été donnée. Pour celle d’avant, et pour la nouvelle qui m’a été “offerte”. Et la meilleure façon de remercier est de continuer à vivre intensément, en essayant d’être heureuse et de profiter de chaque chose que je fais… tout en cherchant aussi à aider les autres. Car le simple fait de profiter de la vie est déjà une source d’inspiration pour autrui. Merci. »Je dédie cette œuvre à la vie, et à toutes les personnes qui l’honorent.
Laurent Dalençon
Pour découvrir un résumé de l’exposition présentée à l’hôpital Virgen del Rocío, je vous invite à entrer dans la galerie.